Souvent, l’existence et le bon fonctionnement d’une entreprise dépendent de la survie, mais plus encore de la bonne santé de son dirigeant. Ainsi, si le dirigeant disparaît ou n’est plus apte à diriger, la survie de l’entreprise peut être compromise.
L’incapacité et ses conséquences ?
En tant que dirigeant et à la suite d’un accident ou d’une maladie, vous pouvez vous retrouver en incapacité d’exercer votre activité et être placé sous protection (tutelle, curatelle, etc.). Cette mise sous protection n’entraîne pas automatiquement votre mise à l’écart de la gestion de la société. En revanche, il est nécessaire de vous remplacer pour assurer la rapidité dans la prise de décisions ainsi que la fluidité des activités sans recours à un tiers (curateur, tuteur, juge).
Vous devrez donc quitter vos fonctions de direction et organiser l’arrivée de votre successeur. Compte tenu des difficultés pratiques (convocation et vote des associés) et du délai que peuvent engendrer ces démarches, il est recommandé d’anticiper votre incapacité ainsi que votre disparition.
Comment garantir la pérennité de l’entreprise ?
Les risques d’incapacité peuvent être anticipés dès la création de l’entreprise ou en cours de vie sociale. Il est notamment possible de :
Et comment anticiper le décès ?
Au-delà d’une éventuelle incapacité, il est également fondamental d’envisager les conséquences du décès du dirigeant et mettre en place des mesures de protection. Vous pouvez envisager de :
D’autres solutions d’anticipation existent, il conviendra de réfléchir à celle qui sera la plus adaptée à vos besoins et à ceux de votre entreprise.
Source : Fidroit.pro