Accidents de la vie : êtes-vous sûr d’être bien couvert ?

Les accidents domestiques sont la 3e cause de décès (et la 1ère chez les enfants) derrière le cancer et l’AVC, et devant les accidents de la route. Sans aller jusque-là, ces « petits » accidents peuvent vous gâcher la vie, bousculer votre quotidien et, parfois, entraîner une baisse de vos revenus. Présentation d’une solution simple pour vous prémunir de ces risques : la garantie des accidents de la vie (GAV).
Personne n’est à l’abri d’une chute dans les escaliers, d’une glissade dans la rue, d’un accident de bricolage, d’une brûlure... La sécurité sociale et votre complémentaire santé remboursent les frais médicaux. Cependant, si vous devez être immobilisé ou qu’il résulte de votre blessure une incapacité de travail, alors rien n’est prévu pour compenser le préjudice subi, qu’il soit physique, mental, esthétique ou financier.
C’est là qu’intervient la garantie des accidents de la vie (GAV). Elle sert à couvrir tous les accidents de la vie privée, sans tiers responsable : c’est un contrat de prévoyance qui vous garantit une indemnisation en cas d’incapacité ou même de décès résultant d’un accident de la vie privée. De plus, ces contrats prévoient généralement des garanties complémentaires à l’indemnisation, qui sont des prestations d’assistance : l’emploi d’une aide-ménagère si vous êtes immobilisé, la garde d’enfant ou d’animaux, le rapatriement d’un proche, un soutien psychologique… Et dans les moments difficiles, ça n’a pas de prix !

Plus-value immobilière : précisions sur l’exonération pour la vente de la résidence principale

Quand vous vendez un bien immobilier plus cher que ce qu’il vous a coûté, vous êtes redevable d’un impôt de plusvalue. Toutefois, si c’est votre résidence principale que vous vendez, vous êtes exonéré de cet impôt. Ainsi, l’administration fiscale va s’attacher à déterminer si oui ou non le bien que vous vendez est effectivement votre résidence principale et que vous pouvez donc bénéficier de l’exonération.

Comment s’y prend-elle ?

Dans les textes, il est indiqué que l’immeuble cédé doit constituer votre « résidence habituelle et effective », c’està- dire le lieu où vous résidez la majeure partie de l’année. Cependant, aucune durée minimum n’est précisée. C’est pourquoi un certain nombre d’indices peuvent être retenus pour déterminer si le bien est votre résidence principale, comme par exemple la taxe d’habitation acquittée, les factures d’électricité et d'eau, ou encore l’adresse indiquée sur votre chéquier ou vos papiers d’identité…

Il a récemment été jugé qu’une résidence de seulement six mois dans une maison permettait le bénéfice de l'exonération, dès lors que de nombreux indices prouvaient la réalité de l'occupation (prêt pour l'acquisition de la résidence principale, consommation d'énergie, etc.).

Assurance chômage : de nouvelles règles

L’assurance chômage a été quelque peu chamboulée en fin d’année dernière. Globalement, les conditions sont plus contraignantes pour l’ouverture des droits et leur calcul moins favorable. Toutefois, plusieurs avancées sont notables : le droit à l’allocation d’aide au retour à l’emploi, sous conditions, pour les salariés démissionnaires et pour les travailleurs indépendants. L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est normalement versée aux salariés dont la perte d’emploi est involontaire (un licenciement par exemple) ou lorsqu’elle résulte d’une rupture conventionnelle. Cependant, l’ARE peut être versée à un salarié qui quitte volontairement son emploi en cas de :

  • démission pour suivre son conjoint qui va exercer un nouvel emploi ;
  • démission dans les deux mois d’un PACS ou mariage qui entraine un changement de domicile ;.
  • démission en vue de suivre son enfant handicapé admis dans une structure d’accueil dont l’éloignement entraîne un déménagement, etc.…

De plus, et c’est une des grandes nouveautés, depuis le 1er novembre 2019, il existe une nouvelle possibilité : l’ARE peut être versée aux salariés démissionnaires qui poursuivent un projet professionnel. Attention, les conditions sont strictes : le salarié doit avoir travaillé au moins cinq ans d’affilée et avoir un projet de reconversion bien défini. Il peut s’agir d’un nouvel emploi nécessitant une formation spécifique, ou d’un projet de création d’entreprise. Ce projet professionnel devra être présenté devant une commission qui jugera du sérieux et de la motivation du salarié démissionnaire.

BON À SAVOIR

L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) peut vous être attribuée en cas de création ou de reprise d’une entreprise en France. Pour en bénéficier, il faut justifier bénéficier de l’allocation retour à l’emploi. L’aide est versée sous forme de capital. Elle est égale à 45 % des droits de l’allocation de retour à l’emploi restant à verser lors du début de l'activité.

Enfin, les travailleurs indépendants, qui étaient jusque-là « oubliés » par l’assurance chômage, ne sont pas en reste : ils peuvent désormais prétendre à l’ARE si leur entreprise a fait l’objet d’un jugement d’ouverture de liquidation judiciaire ou d’une procédure de redressement judiciaire. Ils doivent pour cela justifier d’une activité non salariée de deux ans minimum au sein de l’entreprise en difficulté, et que cette activité leur générait des revenus d’au moins 10 000 € par an. Ils doivent également être effectivement à la recherche d’un emploi et avoir des ressources perçues par ailleurs inférieures à un plafond (correspondant au RSA pour une personne seule soit 560 € / mois). Si toutes les conditions sont réunies, le montant journalier de l’allocation est de 26,30 €, et celle-ci est versée pendant au maximum 182 jours.